La préexistence du sol fonctionne comme référence phénoménologique d’un monde toujours là a priori: le sol comme fondement préthéorique. Sous cet angle, cette notion devient déterminante. Elle cadre trois types de situations :
- le sol dans son rapport au sous-sol
- le sol et sa mise en oeuvre
- le sol en tant que point de départ du projet
Le point de départ de la réalisation d’un projet se situe dans l’auscultation du sol. Par le diagnostic, le maître d'oeuvre s'assure de la faisabilité du projet. Ce moment constitue une énigme pour l'architecte car aucune certitude n'existe. Ce n'est qu'à l'instant de l'attaque du terrain par la machine que les choses se révèlent ou pas.
- le sol dans son rapport au sous-sol
- le sol et sa mise en oeuvre
- le sol en tant que point de départ du projet
Le point de départ de la réalisation d’un projet se situe dans l’auscultation du sol. Par le diagnostic, le maître d'oeuvre s'assure de la faisabilité du projet. Ce moment constitue une énigme pour l'architecte car aucune certitude n'existe. Ce n'est qu'à l'instant de l'attaque du terrain par la machine que les choses se révèlent ou pas.
La présence de l'architecture débute souvent par le vide, une béance dans le sol comme blessure dans la "chair " du monde. Cette gravure du sol établit les prémisses d'une architecture en train de se faire par le bas.
Dans un deuxième cas « l’architecture du sol » se réfère de façon plus immédiate à la construction du « ce sur quoi l’on marche » dans la ville. Derechef, les questions se multiplient puisqu’elles regardent aussi bien le traitement de l’espace public, la rencontre plus ou moins conflictuelle du territoire public et des parcelles privées. La rencontre du sol de la ville et de l’architecture manifeste une présence. Par l’ancrage ou la flottaison entre autres, l’architecte exprime le rapport au monde du bâtiment entre culture et nature.
Enfin, on peut voir souvent que le point de départ du projet se situe dans l’expérience en mouvement du paysage c’est à dire la pratique physique et sensible du lieu. Par la rencontre avec le terrain, l’architecte dégage des intuitions, des potentialités. Faire et penser l’architecture sont le produit d’un rapport mutuel entre intellection et perception. La transformation du lieu passe par ce contact naïf avec le monde. Elle forme le paradoxe entre « faire » et « défaire ». Comment penser cette transformation? Comment trouver l’équilibre entre contextualisation et autonomie?
Enfin, on peut voir souvent que le point de départ du projet se situe dans l’expérience en mouvement du paysage c’est à dire la pratique physique et sensible du lieu. Par la rencontre avec le terrain, l’architecte dégage des intuitions, des potentialités. Faire et penser l’architecture sont le produit d’un rapport mutuel entre intellection et perception. La transformation du lieu passe par ce contact naïf avec le monde. Elle forme le paradoxe entre « faire » et « défaire ». Comment penser cette transformation? Comment trouver l’équilibre entre contextualisation et autonomie?